Alors qu'elle assistait à la messe en la fête de la circoncision du Seigneur, l'âme de la bienheureuse Véronique fut élevée hors de ses sens physiques, et elle entra dans une transe mystique. Pendant cette transe, elle eut une vision dans laquelle elle fut emmenée dans un temple magnifique, orné de la manière la plus merveilleuse. Véronique n'avait aucune idée de l'endroit où elle se trouvait, mais elle s'aperçut de la présence d'un ange du Seigneur qui se tenait à côté d'elle, qui était là comme un guide et un compagnon pour elle.

Il y avait dans ce temple un autel qui était magnifiquement décoré. Devant cet autel se tenait un vieil homme d'apparence très grave et vénérable. Il y avait aussi une certaine veuve très âgée, ainsi que beaucoup d'autres spectateurs des deux sexes.

Et puis un certain homme entra, portant l'Enfant Jésus ! Le vieil homme accueillit l'enfant dans ses bras. Le même homme vint alors avec deux paires de pigeons et deux paires de tourterelles, et il les présenta au vieil homme. Pendant ce temps, Mère Marie et Joseph regardaient de loin, avec un air sérieux et anxieux.

Puis le vieil homme enleva les langes de l'enfant Jésus. Prenant un couteau de pierre bien aiguisé, il effectua l'opération de la circoncision sur l'enfant. Le Divin Enfant poussait des cris de douleur et gémissait avec véhémence. Cette vue toucha profondément le cœur de la Vierge Marie, qui poussa un cri de tristesse, comme si elle était elle-même à l'agonie de la blessure infligée par le couteau.

À ce moment-là, Véronique revint à sa conscience normale, mais fut touchée par des larmes de chagrin sincère. Toute la journée, elle a continué à être touchée par une profonde tristesse, comme si la voix du petit enfant Jésus qui criait de douleur continuait de résonner à ses oreilles. Son cœur tendre fut touché de la plus profonde compassion pour la souffrance de l'Enfant-Jésus lorsqu'il subit la douloureuse opération de la circoncision, et de sa glorieuse Mère qui regardait son Fils avec un amour et une sympathie infinis.