Remercier son ange gardien,

c’est la moindre des choses

Notre ange gardien est invisible, mais il est notre protecteur pour la vie. La moindre des choses est de le remercier et lui promettre un juste retour.

Vous vous souvenez de ce compagnon invisible, notre ange gardien ? Saint Padre Pio en parlait souvent, invitant tous ceux qui venaient le voir à ne pas l’oublier dans leurs prières. Cet ange si présent, toujours prêt à nous écouter et encore plus prompt à nous consoler. « Pour l’amour de Dieu, écoutez-le ! », exhortait le saint capucin le plus populaire d’Italie. Il l’appelait « le petit compagnon de mon enfance » tant la réalité de cette présence était concrète chez lui. Et il lui disait toujours bonjour en se levant le matin.

Les anges inspirent images et pensées à leur protégé, et leur pouvoir d’intercession est infini. Pourtant notre ange gardien est souvent délaissé de nos prières. Voici une prière, proposée par sainte Gertrude, à lui adresser pour le remercier d’être toujours là pour nous protéger, pour nous éclairer quand notre esprit risque de s’égarer et de nous faire tomber dans l’erreur. Cette prière s’adresse à l’ange de Dieu que padre Pio invoquait souvent en répétant inlassablement : « Ange de Dieu, mon gardien à qui la bonté du Père Céleste m’a confié, protégez et guidez-moi maintenant et à jamais ».

« Je te remercie pour tous les bienfaits que tu as procurés à mon corps et à mon âme.
Je te loue et te glorifie car tu m’assistes avec une très grande fidélité et me protèges contre tous les assauts de l’Ennemi. Bénies soit chacune des heures où tu m’as été donné comme protecteur et désigné comme défenseur ! Bénis soient ton amour et toute ta sollicitude, toi qui n’a de cesse de hâter mon salut ! Je te demande de me pardonner d’avoir si souvent résisté à tes suggestions, t’attristant ainsi, ô toi mon bon ami. Je prends la résolution de t’obéir à l’avenir et de servir Dieu fidèlement ».

À cet ange de Dieu qui a promis « Je serai ton meilleur ami, je serai celui qui sait tout de toi. Jamais je ne te jugerai, car je comprends tes erreurs et je ne te condamnerai jamais », sainte Gertrude (1256-1301), moniale bénédictine, grande théologienne et mystique du XIIIe siècle, confiait son âme et son corps. Il était son guide et son gardien pour que rien ne l’ébranle et ne la fasse éloigner de Jésus, son « Prince de la paix », « l’Ange du grand conseil », comme elle l’appelait. Au fil de ses Exercices, elle lui demandait à Dieu de lui envoyer, par son ange, « le sel de la sagesse, et l’esprit d’intelligence ».   

Source - Aleteia