histoire

1859

LE SAINT CURÉ D’ARS : UNE « VIEILLE AFFECTION » POUR LA VIERGE MARIE

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Jean-Marie Baptiste Vianney, dit le Curé d'Ars ou le saint Curé d'Ars (1786-1859), a toujours vécu sous le regard de la Vierge Marie qu’il affirmait « bien connaître ». Patron des prêtres de France et des curés du monde, il fut le curé d’Ars (aujourd’hui Ars-sur-Formans, dans l’Ain) pendant 41 ans.

La place de Marie dans l'histoire du Salut. Toute l'Écriture et la Tradition nous disent la volonté de Dieu d'associer Marie à la réalisation de l'histoire du Salut. Cela s'accomplit au moment de la vie terrestre de Jésus, mais aussi tout au long de l'histoire de l'Église qui, à l'image de Marie, Vierge et Mère, continue d'enfanter le Corps du Christ. 
Le Curé d'Ars a la foi « catholique ». Il reçoit tout ce qui est cru. Cela oriente son action et détermine ses choix. Puisqu'il est dans la volonté de Dieu que Marie ait une place parmi les hommes qui cheminent vers le Ciel, Jean-Marie Vianney lui donne « toute » sa place. Puisqu'elle a encore une œuvre à accomplir, il compte sur elle. Autrement dit, son rapport avec la Vierge Marie n'est pas de l'ordre de la dévotion privée, facultative. Elle fait partie intégrante des éléments qu'il faut tenir ensemble pour l'accomplissement de l'œuvre du Salut. Sans opposer la vie affective à l'intelligence de la foi, le Curé d'Ars prend tout : « La Sainte Vierge est ma plus vieille affection. Je l'ai aimée avant de la connaître ! »   

Une dévotion qui remonte à l’enfance.
 La maman de Jean-Marie Vianney, Marie Belluse, a aidé, guidé, conduit cette âme naturellement bien disposée, à un bel épanouissement de sa vie spirituelle où la Vierge Marie trouve tout naturellement sa place. Cette dévotion n'est pas plaquée sur sa vie. Elle y est parfaitement intégrée. Sa vie spirituelle imprègne sa vie humaine, marque sa vie quotidienne. On sait qu'il lui a coûté de donner son chapelet à sa sœur Gothon « pour l'amour de Dieu ». Sa mère l'a remplacé par une statue de Notre-Dame à laquelle il va être très attaché. « Il ne la quittait ni le jour ni la nuit », dira Catherine Lassagne. C'est devant elle qu'il prie lorsque sa mère le retrouve à quatre ans, dans l'étable de Dardilly (Rhône-Alpes). C'est cette même statuette qu'il lance devant lui dans le sillon pour se donner du cœur à l'ouvrage... Comme sa mère le lui a appris, quand il entendait sonner l'heure à l'horloge de la paroisse, il se découvrait et récitait un Ave Maria. Il gardera cette habitude avec ses paroissiens. Marie l'accompagne tout au long de sa rude montée vers le sacerdoce.

Une particulière dévotion envers l'Immaculée-Conception. Nous savons aussi que Jean-Marie Vianney a une dévotion particulière envers l'Immaculée-Conception de la Vierge Marie, une confiance d'enfant vis-à-vis de sa mère. « Lui-même, pour obtenir une parfaite pureté de cœur, s'était lié par un vœu inspiré par sa piété mariale. Une fois par jour le Regina Cœli et six fois par jour la prière : Bénie soit la Très Sainte et Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu. À jamais. Ainsi soit-il » (Abbé Alexis Tailhades, P. O 1517). Dès son arrivée à Écully (Rhône), comme vicaire de l'Abbé Balley, et bien avant la proclamation du dogme, il se fait l'ardent défenseur de son Immaculée-Conception. « Il copiait des prières en l'honneur de l'Immaculée Conception et les répandait dans la paroisse. »« Il composa, avec Mr Balley, le chapelet de l'Immaculée Conception, que l'on récite encore à Ars tous les soirs », précise Jeanne-Marie Chanay, une paroissienne. C'est un amour qu'il veut partager avec les autres. « J'ai si souvent puisé à cette source (le cœur de la Très Sainte Vierge) qu'il n'y resterait plus rien depuis longtemps, si elle n'était pas inépuisable... » (MONNIN II 589) C'est une confiance qu'il voudrait rendre contagieuse.

À Ars, une pastorale concrète marquée par de grands événements. C'est surtout à Ars-sur-Formans (Ain) que le nouveau prêtre donnera la mesure de sa dévotion à la Vierge. Cette dévotion est, avec son culte envers l'Eucharistie, le grand ressort de sa sainteté. Il fonde d'abord la confrérie du Saint Rosaire pour les jeunes filles de la paroisse. En 1820, il restaure la chapelle de la Vierge, bien trop modeste à son goût. La statue dorée qu'on y voit encore sera achetée en 1834 après les apparitions de Notre-Dame à sainte Catherine Labouré. Le Curé d'Ars en a entendu parler et y fera allusion dans ses catéchismes. En 1823, Mr Vianney organise un pèlerinage paroissial d'action de grâces à Notre-Dame de Fourvière. Le 1er mai 1836 a lieu la consécration de la paroisse à l'Immaculée-Conception (18 ans avant la proclamation du dogme !) Les noms de ses paroissiens sont placés dans un cœur de vermeil suspendu au cou de la Vierge Marie. En 1844, il installe une statue de Marie au-dessus de la porte principale de l'église car « Marie est la portière du ciel ». Le 8 décembre 1854, il fête avec beaucoup de solennité la proclamation du dogme de l'Immaculée-Conception. « J'ai toujours pensé qu'il manquait un rayon à l'éclat des vérités catholiques. C'est une lacune qui ne pouvait demeurer dans la Religion. »

Des événements quotidiens sous le regard de Marie. Le Curé d'Ars célèbre la messe tous les samedis en l'honneur de la Vierge Marie, dans sa chapelle, et assure une prédication à chaque fête mariale. Ces jours-là, les communions sont toujours nombreuses et l'église ne désemplit pas. C'est une pastorale qui veut rejoindre chacun et faire grandir une dévotion personnelle envers Marie. Pour cela, il distribue des images et des médailles. Il en fait frapper une spécialement lors d'une épidémie de choléra pour se mettre sous la protection de Marie conçue sans péché. Sur beaucoup de maisons dans le village, on peut voir une statue de la Vierge veillant sur les foyers. Et dans les vieilles familles, on est fier aujourd'hui encore de montrer les images offertes par le saint Curé et signées par lui.   

Les apparitions de Marie au saint Curé.
 Comment terminer cette brève évocation de la place de Marie dans la vie spirituelle de saint Jean-Marie Vianney sans évoquer la question des apparitions dont une au moins bénéficie d'un témoin direct ? Question délicate car le saint a toujours refusé de s'étendre sur le sujet, laissant seulement entendre que : « Avec la Sainte Vierge, nous nous connaissons bien. » Le 8 mai 1840, à une heure de l'après-midi, Étiennette Durié apportait au saint Curé une somme considérable pour des fondations de messes. Elle est alors témoin d'une conversation entre le saint et une dame vêtue de blanc, le front couronné d'étoiles. Elle participe elle-même à la conversation, demandant d'être emportée au ciel (elle est atteinte d'un cancer). Après la vision, elle déclare : « J'ai cru que c'était la Sainte Vierge. » 
- « Vous ne vous êtes pas trompée... J'étais trop content de voir ma Mère. » 
C'est peut-être de cet événement dont il parlera à un visiteur de marque qu'il recevait des années plus tard dans sa chambre : « On n'oserait pas mettre le pied sur tel carreau si l'on savait ce qui s'y est passé. »

Une vie parmi les siens. D'une manière générale, on peut dire que la dévotion mariale de saint Jean-Marie Vianney a constitué, avec sa piété eucharistique et la conscience très vive de sa mission de confesseur, la force d'attraction qui le ramènera sans cesse à son poste dès qu'il aura la tentation de le fuir, accablé par son « indignité » et la responsabilité des âmes confiées à son ministère de curé. C'est de Marie, au sanctuaire de Beaumont, lors de sa fuite à Dardilly en 1843, qu'il reconnaîtra avoir reçu la force de renoncer à sa volonté propre. L'abbé Raymond raconte : « Après un moment de repos et de prière, le Curé d'Ars dit la messe du Saint Esprit... Il implora aussi la protection de Marie et le secours de ses suffrages, afin de connaître si Dieu le destinait à mener dans ce sanctuaire sa mission extraordinaire. » À peine revenu à la sacristie, le Curé d’Ars lui dit : « Le Bon Dieu ne me veut pas ici... Retournons à Ars. »Et le lendemain de son retour, quelqu'un pouvait écrire : « Monsieur le Curé est content de la Sainte Vierge qui lui a inspiré de revenir parmi les siens. » 
Grâce à Marie, la paroisse d’Ars gardera son curé jusqu'à sa mort, 16 ans plus tard, le 4 août 1859.

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Biographie du saint Curé d’Ars. 
Issu d’une famille paysanne de Dardilly (Ain), au nord-est de Lyon, où il naît le 8 mai 1786, Jean-Marie Vianney grandit au milieu des luttes religieuses de la Révolution. D’abord fidèle au curé jureur, sa famille se rend compte que la Constitution civile du clergé de 1790 a été condamnée par le pape Pie VI et se met à suivre les messes clandestines du prêtre réfractaire du village voisin d’Écully (Rhône). Le jeune Vianney gardera un souvenir très fort de ces cérémonies réalisées en secret, dans la peur permanente de l’arrivée des forces de l’ordre. C’est auprès du prêtre réfractaire que l’adolescent de 13 ans fait sa première communion en 1799. 
Après le Concordat de 1801, la paix religieuse revient. Jean-Marie Vianney suit les cours de l’instituteur, puis se prépare à la prêtrise avec l’abbé Charles Balley, nouveau curé d’Écully. Malgré les grandes difficultés du jeune homme, qui a peu l’habitude du travail scolaire et qui peine énormément avec le latin, celui-ci soutient sa vocation. Il admire sa piété et ses nombreux sacrifices. Survient la guerre d’Espagne, pour laquelle Jean-Marie est mobilisé comme soldat en 1809, malgré son statut d’élève ecclésiastique qui aurait dû l’en exempter. C’est là que, dans des circonstances restées floues, Jean-Marie déserte et se cache dans un village voisin. À défaut de le retrouver, les gendarmes infligent une lourde amende à son père, qui envoie un autre fils au service armé à la place du déserteur. Ainsi amnistié, le jeune homme reprend ses études, mais est renvoyé du séminaire à cause de son niveau trop faible. Finalement, grâce au soutien de l’abbé Balley, il est ordonné prêtre à Grenoble le 13 août 1815. Son premier poste est auprès de son protecteur, dont il est vicaire pendant deux ans et demi. 
À la mort de l’abbé Balley, l’abbé Vianney est nommé chapelain d’un village de 200 habitants, Ars, qui était privé de prêtre desservant depuis la Révolution. Il en recevra plus tard le titre de curé. Le 11 février 1818, dans la neige des Dombes, le prêtre demande son chemin à un jeune berger, Antoine Givre. Celui-ci lui répond : « C’est facile, c’est tout droit ! » L’abbé s’exclame alors : « Tu m’as montré le chemin d’Ars, je te montrerai le chemin du Ciel ! » Une double statue près de l’entrée du village commémore cet épisode ; le berger est d’ailleurs mort 5 jours après le curé d’Ars. 
Pasteur de la paroisse pendant 41 ans, Jean-Marie Vianney transforme peu à peu l’humble village, déchristianisé par l’absence de prêtre et par les changements de la Révolution, en vivier de sainteté. Ses nombreux jeûnes, ses mortifications, sa vie de prière et de charité, son attention continuelle pour ses paroissiens (il ouvre une école de filles, la Maison de la Providence, puis une école de garçons en 1849, participe aux tâches du village et surtout passe des heures au confessionnal de l’église, qu’il s’attache à embellir progressivement) finissent par convertir les habitants qui reviennent en nombre à la pratique religieuse. Sa ferveur, son ascèse (il a plusieurs combats fameux avec le Diable, que le curé d’Ars appelle « le grappin »), sa réputation de faiseur de miracles (qu’il attribue à sainte Philomène) attirent les foules, qui viennent de plus en plus nombreuses en pèlerinage. Il reçoit la distinction de chanoine (1852) et la Légion d’honneur (1855), mais n’en continue pas moins de mener une vie très simple. Pétri de doutes sur son indignité de prêtre, il tente même deux fois de quitter Ars, mais l’attachement de la population a raison de ses hésitations. Les dernières années de sa vie, il passe jusqu’à 17 heures par jour au confessionnal et reçoit 100 000 pèlerins par an. Il meurt épuisé le 4 août 1859, vers 2 heures du matin. 
La vénération qui s’est développée autour de lui de son vivant devient un culte, dont la popularité ne se dément pas. Jean-Marie Vianney est béatifié et déclaré patron des prêtres de France par le pape saint Pie X le 8 janvier 1905. Il est ensuite canonisé par Pie XI le 31 mai 1925, puis déclaré patron des curés du monde le 23 avril 1929. En 2009, le pape Benoît XVI a organisé une année jubilaire du sacerdoce à l’occasion du 150e anniversaire de la mort du saint. L’église d’Ars, agrandie et embellie, dans laquelle se trouve la châsse du saint, est le centre d’un grand sanctuaire qui attire un pèlerinage toujours actif. 
  

Paroles de saint Jean-Marie Vianney sur la Vierge Marie.
 
« Les Trois Personnes Divines contemplent la Sainte Vierge. Elle est sans tache, ornée de toutes les vertus qui la rendent si belle et si agréable à la Sainte Trinité. »                                    
Catherine LASSAGNE, Petit Mémoire (P. M.), 44.   

« Ce cœur si pur, si beau, si bon, l'ouvrage et les délices de la Sainte Trinité... »
Abbé Alfred MONNIN, Procès de l'Ordinaire (P. O.), 1144.   

« Le Bon Dieu pouvait créer un plus beau monde que celui qui existe, mais il ne pouvait donner l'être à une créature plus parfaite que Marie. » 
Abbé Alfred MONNIN, Le Curé d'Ars, II, 476 ; Esprit du Curé d'Ars,216.   

« Le Père se plaît à regarder le Cœur de la Très Sainte Vierge Marie comme le chef-d’œuvre de ses mains. »  
Abbé Alfred MONNIN, Le Curé d’Ars, II, 589.   

« Aussitôt créée, la Sainte Vierge a la plénitude et se promène dans le grand océan de la
 grâce. » 
Abbé Alfred MONNIN, Le Curé d’Ars, II ; Esprit, 476.   

« Les prophètes ont publié la gloire de Marie avant sa naissance : ils l'ont comparée au soleil. En effet l'apparition de la Sainte Vierge peut bien se comparer à un beau soleil dans un jour de brouillards. » 
Abbé Alfred MONNIN, Esprit,86 ;  PO., 590.   

« Le cœur de Marie est si tendre pour nous que ceux de toutes les mères réunies ne sont qu'un morceau de glace auprès du sien. »                                                                                                                             
Abbé Alfred MONNIN, Le Curé d’Ars, II, 590 ; Esprit,59.   

« Jésus-Christ, après nous avoir donné tout ce qu'il pouvait nous donner, veut encore nous faire héritiers de ce qu'il a de plus précieux, c'est-à-dire sa Sainte Mère. »                                    
Sermons « Rosaire », IV, 96.   

« La Sainte Vierge nous a engendrés deux fois, dans l'Incarnation et au pied de la croix : elle est donc deux fois notre mère. »
Abbé Alfred MONNIN, Esprit,87.

« (Le cœur de la Très Sainte Vierge). La source dans laquelle Il a puisé le sang qui nous a rachetés. » 
Abbé Alfred MONNIN, Le Curé d’Ars, II, 590.   

« Que faisaient la Sainte Vierge et Saint Joseph ? Ils regardaient, ils contemplaient, ils admiraient l'enfant Jésus, voilà toute leur occupation. »
Voix du Bon Pasteur,1859119.   

« Tous les saints ont une grande dévotion à la Sainte Vierge : aucune grâce ne vient du ciel sans passer par ses mains. »
Abbé Alfred MONNIN, Esprit,90.   

« Sa sainte Mère qui est si bonne, qui désire tant nous aider... mais surtout lorsque nous voulons revenir au Bon Dieu. »
Sermons « Espérance », II, 204.   

« Elle désire tant notre bonheur. »
Sermons « Sainte Vierge », IV, 70.   

« Ce qui doit nous engager à nous adresser à elle avec une grande confiance, c'est qu'elle est toujours attentive. » 
S
ermons « Rosaire », IV, 105.   

« Adressons-nous à elle avec une grande confiance, et nous sommes sûrs que, quelque misérables que nous soyons, elle nous obtiendra la grâce de notre conversion. »  
Sermons « Sainte Vierge », IV, 70.   

« On n'entre pas dans une maison sans parler au portier ! Eh ! bien ! la Sainte Vierge est la portière du ciel. » 
Abbé Alfred MONNIN, Le Saint Curé d’Ars, II 591 ; Esprit,80.   

« Quand on parle des objets de la terre, de la politique... on se lasse, mais quand on parle de la Sainte Vierge, c'est toujours nouveau. »
Abbé Alfred MONNIN, Le Saint Curé d’Ars, II, 591 ; Esprit,89.   

« Tout ce que le Fils demande au Père lui est accordé. Tout ce que la Mère demande au Fils lui est pareillement accordé. »
Abbé Alfred MONNIN, Le Saint Curé d’Ars, II,591 ; Esprit,80.   

« L'homme était créé pour le ciel. Le démon a brisé l'échelle qui y conduisait. Notre-Seigneur, par sa passion, nous en a reformé une autre... La Très Sainte Vierge est en haut de l'échelle, qui la tient à deux mains... » 
Abbé Alfred MONNIN, Esprit, 296.   

« Lorsque nos mains ont touché des aromates, elles embaument tout ce qu'elles touchent ! Faisons passer nos prières par les mains de la Sainte Vierge, Elle les embaumera. »   
Abbé Alfred MONNIN, Le Saint Curé d’Ars, II, 591 ; Esprit,891. 

« La Très Sainte Vierge se tient entre son Fils et nous. Plus nous sommes pécheurs et plus elle a de tendresse et de compassion pour nous. L'enfant qui a coûté le plus de larmes à sa mère est le plus cher à son cœur. Une mère ne court-elle pas toujours au plus faible et au plus exposé ? Un médecin, dans un hôpital, n'a-t-il pas plus d'attention pour les plus malades ? » 
Abbé Alfred MONNIN, Le Saint Curé d’Ars, II, 590 ; Esprit,88.      

« Je L'ai aimée avant même de la connaître ; c'est ma plus vieille affection. »
 
Catherine LASSAGNE, P. O.,505, P. M., 43 ; Abbé Alfred MONNIN, Le Saint Curé d’Ars, I, 17 ; Abbé Alfred MONNIN, P. O., 1064 ; RAYMOND, P. O., 315 ; Frère ATHANASE, P. O., 666. 

« J'ai si souvent puisé à cette source (le cœur de la Très Sainte Vierge) qu'il n'y resterait plus rien depuis longtemps, si elle n'était pas inépuisable... »                          
Abbé Alfred MONNIN, Le Saint Curé d’Ars, II, 589.

« Pour moi, pour donner quelque chose à la Sainte Vierge, si je pouvais me vendre, je me vendrais. » 
Pierre ORIOL, P. O., 738.   

« Il offrait souvent sa paroisse à la Sainte Vierge. »
Abbé TOCCANIER, P. O., 108.   

« Ce bon pasteur aurait voulu mettre dans tous les cœurs l'amour de la Sainte Vierge dont le sien était rempli. »
 
Catherine LASSAGNE, P. M.,48.   

« Il m'a dit lui-même qu'on ne savait pas dire le chapelet. »
Abbé TOCCANIER, P. O., 108.   

« Il recommandait de dire l'Ave Maria lorsque l'heure sonne. »
Catherine LASSAGNE, P. M., 48.   

« Il donnait conseil aux mères de familles de consacrer leurs enfants à la Sainte Vierge tous les matins. » 
Catherine LASSAGNE, P. M., 47.

Source : Marie de Nazareth

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