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PSAUTIER MONASTIQUE


             selon tes promesses à ton serviteur !
             77  Que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai :
             ta loi fait mon plaisir.
             78  Honte aux orgueilleux
             qui m’accablent de mensonges ;
             moi, je médite sur tes préceptes.
             79  Qu’ils se tournent vers moi, ceux qui te craignent,
             ceux qui connaissent tes exigences.
             80  Que j’aie par tes commandements le cœur intègre :
             alors je ne serai pas humilié.
               U  sé par l’attente du salut,
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             j’espère encore ta parole.
             82  L’œil usé d’attendre tes promesses,
             j’ai dit : « Quand vas-tu me consoler ? »
             83  Devenu comme une outre durcie par la fumée,
             je n’oublie pas tes commandements.
             84  Combien de jours ton serviteur vivra-t-il ?
             quand jugeras-tu mes persécuteurs ?
             85  Des orgueilleux ont creusé pour moi une fosse
             au mépris de ta loi.
             86  Tous tes ordres ne sont que fidélité ;
             mensonge, mes poursuivants : aide-moi !
             87  Ils ont failli m’user, me mettre à terre :
             je n’ai pas abandonné tes préceptes.
             88  Fais-moi vivre selon ton amour :
             j’observerai les décrets de ta bouche.
               P our toujours, ta parole, Seigneur,
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             se dresse dans les cieux.
             90  Ta fidélité demeure d’âge en âge,
             la terre que tu fixas tient bon.
             91  Jusqu’à ce jour, le monde tient par tes décisions :
             toute chose est ta servante.
             92  Si je n’avais mon plaisir dans ta loi,
             je périrais de misère.
             93  Jamais je n’oublierai tes préceptes :
             par eux tu me fais vivre.
             94  Je suis à toi : sauve-moi,
             car je cherche tes préceptes.
             95  Des impies escomptent ma perte :
             moi, je réfléchis à tes exigences.
             96  De toute perfection, j’ai vu la limite ;
             tes volontés sont d’une ampleur infinie. •





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