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PSAUTIER MONASTIQUE


             La mort ne peut te rendre grâce,
              ni le séjour des morts, te louer. *
             Ils n'espèrent plus ta fidélité,
              ceux qui descendent dans la fosse.

             Le vivant, le vivant, lui, te rend grâce,
              comme moi, aujourd'hui. *
             Et le père à ses enfants
              montrera ta fidélité.
             Seigneur, viens me sauver !
             Et nous jouerons sur nos cithares,
             tous les jours de notre vie, *
             auprès de la maison du Seigneur.

                        DIEU APPARAÎT POUR JUGER
                                 Hab 3, 2-4.13a, 15-19
                      Relevez la tête, car votre délivrance est proche.

             S eigneur, j'ai entendu parler de toi ;
             devant ton oeuvre, Seigneur, j'ai craint !
             Dans le cours des années, fais-la revivre,
             dans le cours des années, fais-la connaître.
             Quand tu frémis de colère,
             souviens-toi d'avoir pitié.
             Dieu vient de Téman,
             et le saint, du Mont de Paran ;
             sa majesté couvre les cieux,
             sa gloire emplit la terre.
             Son éclat est pareil à la lumière ;
             deux rayons sortent de ses mains :
             là se tient cachée sa puissance.
             Tu es sorti pour sauver ton peuple,
             pour sauver ton messie.
             Tu as foulé, de tes chevaux, la mer
             et le remous des eaux profondes.
             J'ai entendu et mes entrailles ont frémi ;
             à cette voix, mes lèvres tremblent,
             la carie pénètre mes os.

             Et moi je frémis d'être là,
             d'attendre en silence le jour d'angoisse ;
             qui se lèvera sur le peuple dressé contre nous.



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