

Saint Hubert de Liège (vers 656/658-727) :
il rencontre un cerf portant une croix lumineuse
entre ses bois un Vendredi saint
Époux de la fille du roi Dagobert, Hubert est un grand aristocrate qui mène grand train. La chasse est sa passion. Un Vendredi saint, n’ayant trouvé personne de son entourage pour l’accompagner, il part seul en forêt.
Soudain, il se trouve face à un magnifique cerf blanc qui porte une croix lumineuse au milieu de ses bois. Le cavalier se met en tête de le poursuivre. En vain ! L’animal parvient à le semer.
Près d’un sous-bois, le chasseur invétéré cerf s’arrête brusquement : sa proie est là, à quelques mètres de lui. A cet instant, une voix parvient à ses oreilles : « Hubert ! Hubert ! Jusqu’à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts ? Jusqu’à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton âme ? ».
Transi de peur, Hubert se jette à terre et dit : « Seigneur, que faut-il que je fasse ? »
-« Va donc auprès de Lambert, mon évêque, à Maastricht. Convertis-toi. Fais pénitence de tes péchés, ainsi qu’il te sera enseigné. Voilà ce à quoi tu dois te résoudre pour n’être point damné dans l’éternité. Je te fais confiance, afin que mon Église, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée. »
Peu après, Hubert rencontre saint Lambert entre les mains duquel il jure de se convertir. Il n’a plus jamais chasser et devient un missionnaire exemplaire. Il est élu évêque de Maastricht(Pays-Bas) puis, à la mort de Lambert, monte sur le siège épiscopal de Tongres (Belgique).
![]()
Peut-on prier les saints ?
![]()

« Qui est semblable à Toi, mon Seigneur Jésus Christ, mon doux Amour, très haut et immense, et qui regarde les choses les plus humbles ? Qui est semblable à Toi parmi les puissants, Seigneur, Toi qui choisis les choses les plus faibles dans le monde ? Qui est tel que Toi, qui as formé le ciel et la terre ..., et qui veux trouver tes délices avec les enfants des hommes ? Quelle est ta Grandeur, ô Roi des rois et Seigneur des seigneurs ? Toi qui commandes aux astres et qui approches ton Coeur de l'homme ? Qui es-Tu, Toi qui tiens dans ta droite les richesses et la gloire ? Ô Amour, jusqu'où inclines-Tu ta Majesté ? Amour, où conduis-Tu la Source de la Sagesse ? Assurément jusqu'à l'abîme de la misère ... « Venez, venez, venez » : je viens, je viens, je viens à Toi, Jésus très aimant, Toi que j'ai aimé, que j'ai recherché, que j'ai désiré. À cause de ta Douceur, de ta Compassion et de ta Charité, T'aimant de tout mon coeur, de toute mon âme, de toute ma force, je me rends à ton Appel. Amen. »
![]()
De la Sainte Vierge le samedi
![]()
![]()
Si votre navigateur n'affiche pas bien les documents en PDF,
cliquez sur l'icône PDF à la gauche du document concerné.
![]()
MÉDITER SUR LES SAINTES ÉCRITURES...
![]()
Pourquoi l’Église consacre le samedi à la très sainte Vierge
La conception du corps très pur de Marie se fit en un jour de dimanche, correspondant à celui de la création des anges dont elle devait être la reine et la souveraine.
Et bien que selon l’ordre commun, les autres corps aient besoin de plusieurs jours pour être entièrement organisés, afin que l’âme raisonnable y soit infuse, néanmoins dans cette occasion le temps nécessaire fut considérablement abrégé, et ce qui se devait opérer naturellement en quatre-vingts jours, se fit avec plus de perfection en sept. Le samedi suivant, le plus proche de cette conception, le Très-Haut créa l’âme auguste qu’il Unit à son corps.
C’est ainsi qu’entra dans le monde la créature la plus pure, la plus parfaite, la plus sainte et la plus belle que Dieu ait jamais créée et qu’il doit créer jusqu’à la fin des temps. C’est à cause de ce mystère que le Saint Esprit a ordonné que l’Église consacrerait le samedi à la très-sainte Vierge, comme le jour auquel elle avait reçu le plus grand bienfait, lorsque son âme très-sainte fut créée et unie à son corps, sans que le péché originel ni le moindre de ses effets s’y trouvassent.
Le jour de sa conception que l'Église célèbre, n’est pas celui de la conception du corps, mais celui de l’infusion de l’âme sans aucune trace du péché originel.
Vénérable Marie d’Agreda, dans Vie divine de la très sainte Vierge Marie, Chapitre II
À méditer ...
« Celui qui croit en moi vivra »
« Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. » Qu'est-ce que cela veut dire ? « Celui qui croit en moi, même s'il meurt comme Lazare, vivra », parce que Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants. Déjà au sujet d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, les patriarches morts depuis longtemps, Jésus avait fait aux juifs la même réponse : « Je suis le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ; non pas le Dieu des morts, mais des vivants, car tous vivent pour lui » (Lc 20,38). Crois donc, et même si tu es mort, tu vivras ! Mais si tu ne crois pas, même si tu es vivant, tu es réellement mort. (…) D'où vient la mort dans l'âme ? De ce que la foi n'y est plus. D'où vient la mort du corps ? De ce que l'âme n'y est plus. L'âme de ton âme, c'est la foi.
« Celui qui croit en moi, même s'il meurt dans son corps, aura la vie dans son âme, jusqu'à ce que le corps lui-même ressuscite pour ne plus mourir. Et tout homme qui vit dans la chair et croit en moi, bien qu'il doive mourir pour un temps en son corps, il ne mourra pas pour l'éternité, à cause de la vie de l'Esprit et de l'immortalité de la résurrection. »
Voilà ce que veut dire Jésus dans sa réponse à Marthe (…) « Crois-tu cela ? » « Oui, Seigneur, lui répond-elle, je crois que tu es le Christ, le fils de Dieu, qui es venu dans le monde. En croyant cela, j'ai cru que tu es la résurrection, j'ai cru que tu es la vie, j'ai cru que celui qui croit en toi, même s'il meurt, vivra ; j'ai cru que celui qui est vivant et qui croit en toi ne mourra pas pour l'éternité. »
Saint Augustin
« Le royaume des Cieux est comparable à un négociant
qui recherche des perles fines »
À la recherche de ta perle
Je ne me suis point mis comme le marchand ;
Et je n’ai point, en échange de l’Inéchangeable,
Donné l’amour de l’éphémère.
Je n’ai point vendu, selon le commandement,
La concupiscence du terrestre,
Afin d’acquérir ce qui est d’un haut prix :
L’étoile du matin, née de la Rosée.
Ô Toi qui es né de la Vierge à la manière de la perle,
Dieu et homme, les deux ne formant qu’un,
Fais que de ton amour divin
Je sois le mendiant au cœur blessé !
Ouvre ma chambre nuptiale, moi qui soupire ;
Entre dans l’appartement avec l’affection du cœur ;
Rends-moi de nouveau ta demeure
Et embrasse-moi de ta droite.
Saint Nersès Snorhali (1102-1173)
« Confiance ! N’ayez plus peur ! » (Mt 14,27)
[Notre-Seigneur :] « Mes enfants, quoi qu’il vous arrive, souvenez-vous que Je suis toujours avec vous… souvenez-vous que, visible ou invisible, paraissant agir ou paraissant dormir et vous oublier, Je veille toujours, Je suis partout, et Je suis tout-puissant. N’ayez jamais nulle crainte, nulle inquiétude : Je suis là, Je veille, Je vous aime – vous ne doutez plus, J’espère, de Mon amour ! –, Je suis tout-puissant… Que vous faut-il de plus ?...
Tout ce qui vous arrive vous arrive par ma permission ou Ma volonté, par la permission ou la volonté de Mon amour, pour que vous en tiriez un grand bien, grand bien que Je vous aide Moi-même à en tirer par Ma grâce… Ne craignez donc rien, puisque rien ne peut vous arriver sans Ma permission… ne vous affligez de rien, du moins d’une douleur qui dépasse ces mouvements de sensibilité instinctifs, prompts et passagers, qui sont des effets de la nature et des sens ; mais conformez votre volonté à la Mienne…
Souvenez-vous de ces tempêtes que J’ai apaisées d’un mot, leur faisant succéder un si grand calme… Souvenez-vous de la façon dont J’ai soutenu Pierre marchant sur les eaux… Je suis toujours aussi près de chaque homme que Je l’étais alors de vous, et aussi disposé à l’aider, à le secourir en tout ce qui sera pour le bien de son âme. (…) Oh ! en cette vie, la tempête est continuelle, et votre barque est toujours près de sombrer… Mais Moi, Je suis là, et avec Moi elle est insubmersible : défiez-vous de tout, et surtout de vous, mais ayez en Moi une confiance complète, qui bannisse l’inquiétude… »
Saint Charles de Foucauld

TRAITÉ DE L'ORAISON ET DE LA MÉDITATION
16 - Manière de méditer la Passion : jeudi
![]()
![]()
LA RÈGLE DE SAINT-BENOÎT
![]()