Ne rien préférer à l’amour du Christ "
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SAINTE MARIE DE L’INCARNATION, « LA SAINTE THÉRÈSE DU NOUVEAU MONDE »

Pratiquons activement la dévotion aux premiers samedis du mois comme la Vierge Marie elle-même le demande !

Avec tous ceux qui sont consacrés à la Vierge Marie, nous faisons autant que nous le pouvons des projets « pour Dieu » mais il ne faudrait pas oublier les projets « de Dieu » qui sont des demandes très particulières dotées d'une ampleur et une portée bien sûr toutes spéciales.

Notre Seigneur apprécie l'obéissance à des actes qu'il demande et qui peuvent nous sembler parfois un peu dérisoires, comme par exemple quand Moïse devait simplement garder les bras en l'air pour qu'Israël puisse vaincre Amalek (cf. Ex 17,11).

Cela a été la même chose quand la Vierge Marie a demandé à Fatima la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé : après bien des hésitation l’Église a fini par faire cet acte de manière assez proche de la demande du Ciel le 25 mars 1984 et dans les années qui suivent l'Empire communiste athée de l'URSS s'est démantelé de manière étonnante sans effusion de sang.

A l'inverse, lorsqu'il a été demandé le 17 juin 1689 au roi de France de se consacrer et de consacrer notre pays au Sacré-Cœur et que la demande du Ciel est restée lettre morte, ce manquement a eu des conséquences très négatives puisque la fin du règne de Louis XIV a été très difficile et que 100 ans après jour pour jour, la Révolution française déclenchait aussi de durs moments.

« Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : “Seigneur, Seigneur“ qui rentreront dans le Royaume des cieux, mais seulement ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les Cieux » (Mt 7,21) disait Jésus et à Cana la Vierge Marie nous a aussi recommandé l'écoute et l'obéissance : « Faites tout ce qu’il vous dira » (Jn 2,5).

Il est donc clairement raisonnable d'apporter une attention spéciale aux demandes du Ciel comme par exemple la récitation du chapelet qui est très régulièrement demandée par la Vierge Marie dans la plupart de ses apparitions, mais une autre demande très importante est actuellement trop méconnue : la dévotion des premiers samedis du mois.

La Vierge Marie a dit à Fatima le 13 juillet 1917 : « Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Si on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront et on aura la paix » et elle précisera ensuite les moyens par lesquels Dieu veut que cette dévotion s’exerce, entre autres notre consécration et cette « réparation » des premiers samedis du mois. Sœur Lucie, voyante de Fatima, a souvent insisté sur les premiers samedis, par exemple en 1939 : « De la pratique de cette dévotion, unie à la consécration au Cœur Immaculé de Marie, dépendent pour le monde la paix ou la guerre. (…) Cela signifie que Dieu veut que ce soit cette dévotion et non une autre » ou en 1957 : « [La Sainte Vierge] a dit, aussi bien à mes cousins qu’à moi-même, que Dieu donnait deux derniers remèdes au monde : le Saint Rosaire et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie et ceux-ci étant les deux derniers remèdes, cela signifie qu’il n’y en aura pas d’autre. »

Nous sommes nombreux à vouloir œuvrer et prier pour la conversion du monde, et c'est très bien, mais ne faut-il pas commencer par réaliser d'abord, simplement et fidèlement, la volonté de Dieu exprimée à Fatima ? Sœur Lucie de Fatima écrira à ce sujet ces mots qui nous concernent tous : « Toujours dans les plans de la providence, lorsque Dieu va châtier le monde, il épuise avant tous les autres recours. Or comme il a vu que le monde n’a fait cas d’aucun, alors, comme nous dirions dans notre façon imparfaite de parler, il nous offre avec une certaine crainte le dernier moyen de salut, sa Très Sainte Mère. Car si nous méprisons et repoussons cet ultime moyen, nous n’aurons plus le pardon du Ciel parce que nous aurons commis un péché que l’Évangile appelle le péché contre l’Esprit Saint, qui consiste à repousser ouvertement en toute connaissance et volonté le salut qu’on nous offre. »

 

Que faire alors ?

Voici les 4 actes demandés par Notre-Dame de Fatima chaque 1er samedi du mois :

1.Communier,

2. Faire 15 min de méditation sur les mystères du Rosaire,

4.Dire un chapelet,

4.Se confesser (le jour même ou dans le mois qui précède).

 

Ces quatre actes doivent être tous réalisés dans l’intention de réparer les offenses faites à la Sainte Vierge, qui a demandé également le 10 décembre 1925 de réaliser au minimum cinq premiers samedis du mois de suite. Pour ceux qui le font, une grâce spéciale a été accordée : « Tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »

 

A Fatima, 7 demandes ont été faites pour obtenir la conversion du monde :

 

5 demandes s'adressent aux fidèles :

 

1. Communion réparatrice des premiers samedis du mois,

2. Chapelet quotidien,

3. Offrande des difficultés de son devoir d’état pour la conversion des pécheurs,

4. Port du Scapulaire du Mont Carmel,

5. Consécration individuelle au Cœur Immaculé de Marie,

 

2 demandes s'adressent au Pape :

 

1. Consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie en union avec tous les évêques du monde,

2. Recommander dans toute l’Église la dévotion des premiers samedis du mois

 

La dévotion des premiers samedis du mois est la seule demande qui s'adresse à la fois au Pape et aux fidèles et elle vise une juste « réparation » de toutes les offenses faites à Dieu et au Cœur Immaculé de Marie. Il est donc à notre portée d'y contribuer activement par notre pratique personnelle et en en parlant autour de nous, et plus nous serons nombreux à répondre, plus il sera facile au Pape d'y engager officiellement l’Église.

Soyons donc comme de nouveaux serviteurs de Cana en réalisant d'abord ce que Dieu nous demande, et nous contribueront certainement très efficacement au triomphe du Cœur Immaculé de Marie promis à Fatima !

L'équipe Marie de Nazareth

   À méditer ...

L’Église en butte aux persécutions

« Et voici que le menteur se lève en face de moi et parle contre moi. » (Jb 16,8 Vg) Aux heures mêmes de sa tranquillité, la sainte Église est en butte au mensonge, car nombreux sont en son sein les esprits qui ne sont plus fidèles à la promesse de l’éternité et qui mentent pourtant en se disant fidèles. Et comme ils n’ont pas le courage de contredire ouvertement sa prédication, elle supporte le mensonge non pas face à face, mais, en quelque sorte, derrière son dos. Mais quand a grondé l’heure de la malignité, celui qui maintenant calomnie dans la crainte vient contredire en face : aux paroles de la vraie foi font barrage ses clameurs sans détour.

Mais, il faut le savoir, quand nous sommes ainsi en butte aux coups des hommes charnels, c’est moins eux-mêmes qui s’acharnent à vouloir notre mort que l’esprit malin, le prince de leur âme, comme le dit Paul : « Nous avons à lutter corps à corps non pas contre la chair et le sang, mais contre les princes et les puissances, contre les régisseurs de ce monde de ténèbres. » (Ep 6,12) Voilà pourquoi, en parlant ici encore du mensonge, Job peut passer aussitôt au portrait du prince de ce mensonge en transformant ainsi sa phrase : « Il a concentré sa fureur contre moi et en me menaçant il a grincé des dents contre moi. Mon ennemi m’a regardé avec des yeux terribles. » (Jb 16,10 Vg) Que sont tous les injustes ? ne sont-ils pas les membres du diable ? C’est donc lui qui fait par eux tout ce qu’en leur cœur il leur inspire de faire.

Or, si maintenant encore il n’a que fureur contre la Sainte Église, sa fureur est dispersée, parce que c’est dans les individus qu’il suscite contre elle des tentations secrètes. Mais le jour où il se déchaînera contre elle dans une persécution ouverte, il concentrera contre elle sa fureur, parce que, pour l’abattre, il bandera tous les efforts de sa volonté.

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604)

pape et docteur de l'Église

Livre XIII, SC 212 (Morales sur Job, trad. A. Bocognano, éd. du Cerf, 1974 ; p. 261-263)

Le Consolateur

Le mot grec Paraclet se traduit « Consolateur ». Ce nom est nouveau : la nuit même où le Christ fut livré, il promit cet Esprit et l'appela pour la première fois de ce nom, disant : « Si je ne m'en vais pas, le Consolateur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l'enverrai. »

Les Apôtres reçurent ce Paraclet, c'est-à-dire le don de l'Esprit en rémission des péchés, le jour même de la résurrection du Seigneur, lorsque celui-ci souffla sur eux et leur dit : « Recevez l'Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis » (Jn 20, 22-23), mais ils n'obtinrent la seconde grâce de ce même Esprit que cinquante jours plus tard, qui les rendit forts et pleins de ferveur et de zèle, savants et sages, éloquents et puissants en miracles. Nul doute qu'ils n'auraient eu lieu de se réjouir si la Passion du Christ ne leur avait fait recevoir en outre la première et la principale consolation, le don premier et principal du Paraclet : la rémission des péchés.

Rupert de Deutz

Moine et théologien né à Liège, Rupert († 1129) deviendra abbé de l'abbaye Notre-Dame de Deutz, en Allemagne. Il est connu pour ses écrits sur la Trinité et sur le Saint-Esprit. / Les Œuvres du Saint-Esprit, III, 10, trad. E. de Solms, Paris, Cerf, 1970, Sources Chrétiennes 165, p. 53-55.

Ne craignez-pas et croyez !

Je vous en prie, restez tranquille et soyez résignés en tout. Jésus est avec vous et il est content de vous. Je ne cesse jamais d’importuner le divin cœur en votre faveur, afin qu’il vous comble d’encore plus de grâces pour soutenir et combattre le bon combat. N’en doutez pas, la victoire viendra et sera vôtre sans aucun doute.

Ne vous évertuez pas à chercher Dieu hors de vous, il est avec vous, il est dans vos recherches. Je vous exhorte, pendant la durée de cette épreuve, à agir en conformité à la volonté divine et à imiter Isaac entre les mains d’Abraham, à espérer avec eux contre toute espérance. Ne craignez pas, mon cher père, et croyez-moi, moi qui vous ai parlé de la part de Jésus. Courage, donc, mon cher père. Jésus est avec vous et la victoire vous reviendra en toute certitude. (…)

Le printemps n’est-il pas plus beau et plus surprenant, quand l’hiver est rude et tumultueux ? De grâce ! mon bon père, oubliez vos peurs et laissez le médecin divin agir aussi comme un chirurgien. Vivez tranquille pour ce qui concerne votre esprit. Continuez à offrir au Seigneur le sacrifice de votre vie et de tout ce que vous supportez, et Jésus continuera à régner sur votre cœur, en véritable souverain qu’il est. Et pour vous rendre toujours plus digne de la gloire des bienheureux, offrez à Dieu tout que vous supportez cent fois et plus par jour. Tenez-vous lié à lui par une volonté amoureuse.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968)

capucin

Chapitre X, n° 319-325 (Paroles de Padre Pio, trad. F. Leroy; Éd. Salvator, 2019; p. 212-214; rev.)


  

LA RÈGLE DE SAINT-BENOÎT