Ne rien préférer à l’amour du Christ "
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11 juillet

FÊTE DE SAINT BENOÎT

Vers la fête de l'Assomption de la Vierge Marie

Sermon de Saint-Louis de Grenade


Qu’est-ce que l’infaillibilité pontificale ?

Pourquoi la dévotion de réparation des cinq premiers samedis ?

« Le samedi est depuis longtemps consacré à la commémoration de la Bienheureuse Vierge Marie et constitue un jour unique de dévotion à son égard », a déclaré Michael Podrebarac, consultant archidiocésain pour la liturgie et la vie sacramentelle, au Kansas (États-Unis).

« Dans les messages reçus par les petits voyants à Fatima, Marie a demandé que les gens expriment leur dévotion envers elle et l'acceptation de son message. C'est une manière pratique de dédier ses intentions à l'assistance priante de Notre Dame du Ciel à travers son Cœur Immaculé », a-t-il déclaré.

La Vierge Marie nous incite toujours à faire la volonté de son fils Jésus, et la dévotion des premiers samedis nous aide donc à nous efforcer de vivre une vie à l'imitation de Jésus. Cette dévotion est également appropriée car Marie est une puissante avocate pour nous auprès du trône de Jésus au Ciel, et elle est aussi notre mère.

Je pense qu'il s'agit aussi de s'ouvrir à « l'esprit de Marie », c'est à dire à la façon dont Marie fait les choses - toujours ouverte à son Fils, toujours ouverte à la volonté de Dieu, gardant les mystères du salut dans son cœur, a déclaré M. Podrebarac. « Nous pouvons nous aussi faire cela. »

Le terme « réparation » signifie faire amende honorable pour un tort, une démarche importante que certains catholiques peuvent ne pas comprendre :

« Une prière de réparation est simplement une invocation à la Miséricorde », a déclaré M. Podrebarac. « Je peux réparer les péchés de mon prochain - non pas que je puisse les compenser ou les annuler, mais je peux aider par ma prière à faire ce qui est possible pour rétablir les choses. Et le seul moyen est la miséricorde et la grâce du Seigneur. Les prières de réparation demandent spécifiquement que la miséricorde et la grâce s'appliquent à la situation ».

Marie est la parfaite ambassadrice du Christ. Là où il est blessé par nos péchés, elle est blessée. Là où il est affligé par nos péchés, elle est affligée. La dévotion des premiers samedis présente de nombreux avantages, explique M. Podrebarac. Elle nous place dans une plus grande communion avec la Vierge, elle montre que nous nous préoccupons de notre âme et des autres, elle nous permet de coopérer à la mission divine de Jésus et elle constitue une bonne discipline spirituelle.

« C'est quelque chose que nous pouvons faire, de très concret, qui a un objectif simple et direct et qui n'est pas difficile à faire, même si cela nous demande quelques sacrifices », ajoute M. Podrebarac. « La prière est tout simplement bonne pour nos âmes. C'est une nourriture pour notre vie spirituelle ».

Joe Bollig

 

   À méditer ...

Perdre sa vie pour la trouver

Pour en venir à tout goûter, ne veuille mettre ton goût en rien.

Pour en venir à tout posséder, ne veuille posséder quoi que ce soit en rien.

Pour en venir à être tout, ne veuille être quoi que ce soit en rien.

Pour en venir à tout savoir, ne veuille savoir quoi que ce soit en rien.

Pour en venir à ce que tu ne goûtes pas, il te faut aller par où tu ne goûtes pas. Pour en venir à ce que tu ne sais pas, il te faut aller par où tu ne sais pas.

Pour en venir à ce que tu ne possèdes pas, il te faut aller par où tu ne possèdes pas.

Pour en venir à ce que tu n'es pas, il te faut aller par où tu n'es pas.

Lorsque tu t'arrêtes en quelque chose, tu cesses de t'élancer dans le tout. En effet, pour totalement en venir au tout, il te faut te nier totalement en tout. Et lorsque tu en seras venu à totalement le posséder, il te faudra le posséder sans rien vouloir, car si tu veux posséder quelque chose en ce qui est tout, tu ne possèdes pas purement en Dieu ton trésor.

St Jean de la Croix

Traduction inédite de Max de Longchamp pour Magnificat

Jean de la Croix, Montée du Carmel, I, 13

 

Comment l’Amour ne serait-il pas aimé ?

Le retour de l’âme, c’est « sa conversion au » Verbe, pour qu’il la reforme et la rende conforme à lui-même. En quoi ? En l’amour (…).

Une telle conformité marie l’âme au Verbe. Déjà semblable à lui par nature, elle se rend aussi semblable à lui par volonté en l’aimant comme il l’aime. Si elle aime parfaitement, son mariage est consommé. Quoi de plus joyeux que cette conformité ? Quoi de plus désirable que cet amour ? (…)

L’amour de l’Époux, ou mieux l’Époux qui est amour, ne demande qu’amour réciproque et fidélité. Qu’il soit donc permis à la bien-aimée d’aimer en retour. Comment n’aimerait-elle pas, elle qui est l’épouse, et l’épouse de l’Amour ? Comment l’Amour ne serait-il pas aimé ?

Saint Bernard (1091-1153)

moine cistercien et docteur de l'Église

Sermon sur le Cantique, 83, 2-3.5 ; SC 511 (in “ Jésus Christ au fil des siècles” ; trad. R. Fassetta ; Éd. du Cerf, 2019 ; p. 142)

 

Vous participez à la substance de la Vigne !

[Sainte Catherine a entendu Dieu lui dire :] « C'est moi qui suis la Vigne, mon Père est le vigneron, et vous êtes les rameaux » (cf. Jn 15,1. 5). Telle est la vérité. C'est bien moi qui suis le vigneron, puisque toute chose qui a l'être, est venue et vient de Moi. Ma puissance est incompréhensible et par ma puissance et ma vertu je gouverne tout l'univers, si bien que rien n'est fait ni ordonné en dehors de moi.

Oui je suis le vigneron ; c'est moi qui ai planté la vraie vigne de mon Fils unique dans la terre de votre humanité, pour que vous les rameaux, unis à cette vigne, vous portiez des fruits. Qui ne produira pas le fruit des œuvres bonnes et saintes sera retranché de la Vigne et se desséchera ; car, séparé du cep, il perd la vie de la grâce et est jeté au feu éternel, comme la branche qui ne porte pas de fruit est taillée et mise au feu parce qu'elle n'est plus bonne à autre chose. Ainsi en va-t-il pour ceux-là. Coupés de la Vigne par leur propre faute, s'ils demeurent dans le péché mortel, la divine Justice ne peut rien que les jeter au feu qui brûle éternellement. (…)

Ce n'est pas ainsi que font mes serviteurs, et c'est comme eux que vous devez faire, en demeurant unis à cette vigne et greffés sur elle. Dès lors vous produirez des fruits abondants, parce que vous participerez à la sève du cep. En demeurant dans le Verbe mon Fils, vous demeurez en moi, parce que je suis une même chose avec lui, et lui avec moi. En demeurant en lui, vous suivrez ses enseignements ; en suivant ses enseignements vous participerez de la substance de ce Verbe, c'est à-dire que vous participerez de ma Divinité éternelle, unie à l'humanité, et puiserez en elle un amour divin où l'âme s'enivre. Voilà pourquoi je t'ai dit que vous participez à la substance de la Vigne.

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380)

tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe

Le don du Verbe incarné, chap. VII, n° 23 (Le dialogue, trad. J. Hurtaud, éd. Téqui, 1976, p. 80-81)

 


  

LA RÈGLE DE SAINT-BENOÎT