Ne rien préférer à l’amour du Christ "
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Moniales bénédictines

Avec Dom Prosper Guéranger...

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Les apparitions de Lourdes, d’authentiques expériences surnaturelles

Soudain Bernadette aperçoit
une Dame extraordinairement belle

Le 11 février 1858, il fait froid au « cachot », la pièce où a trouvé refuge la famille Soubirous avec ses 9 enfants : Bernadette (1) va, avec quelques amies, chercher du bois mort à la grotte de Massabielle au bord du Gave. Soudain, elle aperçoit dans un trou du rocher une Dame extraordinairement belle.

Son corps ne diffère du nôtre que par son inexprimable beauté. Elle est de taille moyenne et semble toute jeune. La courbe ovale du visage est d'une grâce céleste et les yeux bleus d'une suavité qui semble fondre le cœur de quiconque en est regardé. Les lèvres respirent une bonté et une mansuétude divines.

Saisie d'un effroi surnaturel mais remplie de joie, Bernadette n'ose approcher; avec la Dame elle récite son chapelet. L'apparition cesse : Bernadette sort de son extase et, pressée par ses compagnes, elle laisse échapper ce qu'elle aurait voulu garder pour elle seule.

En apprenant la chose, madame Soubirous craint une illusion et défend à sa fille de retourner à la roche de Massabielle. Mais le dimanche suivant, elle se laisse fléchir par les amies de Bernadette. Arrivée à la grotte, la voyante annonce : « Elle est là » ; puis, s'approchant, elle jette de l'eau bénite en disant : « Si vous venez de la part de Dieu, restez, sinon allez-vous-en ! » « La Dame se mit à sourire », racontera Bernadette, « et plus je lui en jetais, plus elle souriait ».

Dom Antoine Marie osb
Abbé de Clairval

   À méditer ...

D'abord s'instruire

Mes enfants, ce n'est pas peu de chose que la Parole de Dieu ! Les premiers mots de notre Seigneur à ses Apôtres furent ceux-ci : « Allez et instruisez » pour nous faire voir que l'instruction passe avant tout. Qu'est-ce qui nous a fait connaître notre religion ? Ce sont les instructions que nous avons entendues. Qu'est-ce qui nous donne l'horreur du péché, nous fait percevoir la beauté de la vertu, nous inspire le désir du ciel ? Les instructions.

Mes enfants pourquoi est-on si aveugle et si ignorant ? Parce qu'on ne fait point cas de la Parole de Dieu. Avec une personne instruite, il y a toujours de la ressource. Elle a beau s'égarer dans toutes sortes de mauvaises voies, on peut toujours espérer qu'elle reviendra au Bon Dieu tôt ou tard, quand ce ne serait qu'à l'heure de la mort. Au lieu qu'une personne qui n'est pas instruite de sa religion est comme un malade à l'agonie ; elle ne connaît ni la grandeur du péché, ni la beauté de son âme, ni le prix de la vertu ; elle se traîne de péché en péché. Une personne instruite a toujours deux guides qui marchent devant elle : le conseil et l'obéissance.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)
prêtre, curé d'Ars

« D'où cela lui vient-il ?... N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie ? »

Le Seigneur Jésus, étant revenu du Temple et de Jérusalem à Nazareth avec ses parents, y demeura avec eux jusqu'à sa trentième année « et il leur était soumis » (Lc 2,51). On ne trouve rien dans les Écritures qu'il ait fait pendant tout ce temps, ce qui paraît bien étonnant. (...) Mais sois attentif et alors tu verras clairement que, ne faisant rien, il a fait des merveilles. Chacun de ses gestes révèle, en effet, son mystère. Et comme il agissait avec puissance, ainsi il s'est tu avec puissance, il est demeuré dans la retraite et dans l'obscurité avec puissance. Le Maître souverain, qui va nous enseigner les chemins de la vie, commence dès sa jeunesse à faire des œuvres de puissance, mais d'une manière étonnante, inconnue et inouïe, en paraissant aux yeux des hommes inutile, ignorant, et en vivant dans l'abjection (...).

Il tenait de plus en plus à cette manière de vivre afin d'être jugé par tous comme un être vil et insignifiant ; cela avait été annoncé par le prophète qui disait en son nom : « Je suis un ver et non un homme » (Ps 21,7). Tu vois donc ce qu'il faisait en ne faisant rien. Il se rendait vil (...). Crois-tu que ce soit là peu de chose ? Certes, ce n'est pas lui qui avait besoin de cela, mais nous. Et je ne connais rien de plus difficile ni de plus grand. Et celui-là me semble être parvenu au plus haut degré qui, de tout cœur et sans feinte, s'est suffisamment possédé pour ne rien chercher d'autre que d'être méprisé, de ne compter pour rien et de vivre dans l'abjection. C'est une plus grande victoire que la prise d'une ville (...).

Saint Bonaventure (1221-1274)
franciscain, docteur de l'Église

« Il interpella le vent avec vivacité et dit à la mer : ' Silence, tais-toi ' »

      Tu es en mer et c'est la tempête. Il ne te reste qu'à crier : « Seigneur, sauve-moi ! » (Mt 14,30) Qu'il te tende la main, celui qui marche sur les flots sans crainte, qu'il soulève ta peur, qu'il fixe en lui-même ton assurance, qu'il parle à ton cœur et qu'il te dise : « Pense à ce que j'ai supporté. Tu as à souffrir d'un mauvais frère, d'un ennemi du dehors ? N'ai-je pas eu les miens ? Au dehors ceux qui grinçaient des dents, au-dedans ce disciple qui me trahissait ».

      C'est vrai, la tempête fait rage. Mais le Christ nous sauve « de la petitesse d'âme et de la tempête » (Ps 54,9 LXX). Ton navire est secoué ? C'est peut-être parce qu'en toi le Christ dort. Sur une mer furieuse, la barque où naviguaient les disciples était secouée, et cependant le Christ dormait. Mais le moment est venu enfin où ces hommes ont réalisé qu'ils avaient avec eux le maître et le créateur des vents. Ils se sont approchés du Christ, ils l'ont éveillé : le Christ a commandé aux vents et il s'est fait un grand calme.

      Ton cœur se trouble à juste titre, si tu as oublié celui en qui tu as cru ; et ta souffrance devient insupportable si tout ce que le Christ à souffert pour toi reste loin de ton esprit. Si tu ne penses pas au Christ, il dort. Réveille le Christ, fais appel à ta foi. Car le Christ dort en toi si tu as oublié sa Passion ; et si tu te souviens de sa Passion, en toi le Christ veille. Quand tu auras considéré de tout ton cœur ce que le Christ a souffert, ne supporteras-tu pas tes peines à ton tour avec fermeté ? Et avec joie, peut-être, tu te trouveras par la souffrance un peu semblable à ton Roi. Oui, lorsque ces pensées commenceront à te consoler, à te donner de la joie, sache que c'est le Christ qui s'est levé et qui a commandé aux vents ; de là le calme qui s'est fait en toi. « J'attendais, dit un psaume, celui qui me sauverait de la petitesse d'âme et de la tempête ».

Saint Augustin (354-430)
évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église


 

  

  

LA RÈGLE DE SAINT-BENOÎT