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12 décembre

Silhouettes dans les pupilles, constellations…
Ce que la science dit de Notre-Dame de Guadalupe

 



IMMACULÉE CONCEPTION
8 DÉCEMBRE



Chercher avec toi, Marie

Chercher avec toi dans nos vies,

Les pas de Dieu, Vierge Marie.

Par toi accueillir aujourd'hui,

Le don de Dieu, Vierge Marie.

 

1 - Puisque tu chantes avec nous,

Magnificat, Vierge Marie,

Permets la Pâques sur nos pas,

Nous ferons tout ce qu'il dira.

 

2 - Puisque tu souffres avec nous,

Gethsémani, Vierge Marie,

Soutiens nos croix de l'aujourd'hui,

Entre tes mains, voici ma vie.

 

3 - Puisque tu demeures avec nous,

Pour l'Angélus, Vierge Marie,

Guide nos pas dans l'inconnu,

Car tu es celle qui a cru


 

L’Immaculée Conception,
à la source des dogmes mariaux



Il existe quatre dogmes mariaux. Celui de l’Immaculée Conception de Marie est une pièce maîtresse de l’histoire du Salut.

La Vierge Theotokos (VIe siècle, mosaïque de la basilique italienne Saint-Apollinaire-le-Neuf à Ravenne), la Vierge de l’Annonciation (1740) de Pompeo Batoni, L’Immaculée Conception (v. 1679) de Giambattista Tiepolo et L’Assomption de la Vierge (v. 1630) de Nicolas Poussin.

Toutes les dimensions de la coopération de Marie aux différentes étapes de la Rédemption trouvent leur source dans l’Immaculée Conception. Il fallait que Marie fût ainsi préservée de la tache originelle et de tout péché pour pouvoir porter le Fils de Dieu, Personne de la Sainte Trinité : être donc « Theotokos », Mère de Dieu, premier dogme marial proclamé par le concile d’Éphèse, en 431.

Nécessaire à l’Incarnation

Bien sûr, c’est la foi dans la divinité de Jésus-Christ qui implique cette préservation particulière et unique de la Sainte Vierge. Le Christ se fera péché sur la Croix, mais sans être sous la loi du péché qu’Il détruit ainsi. Il n’aurait pu se former, en tant qu’homme, dans le sein d’une femme soumise, de quelque façon que ce fût, à l’empire du serpent. Pie XII précise admirablement, dans l’encyclique Fulgens corona (1953) : «Si, à un moment donné, la Bienheureuse Vierge Marie était restée privée de la grâce divine, parce que souillée dans sa conception par la tache héréditaire du péché, il y aurait eu entre elle et le serpent – du moins pendant cet espace de temps, si court quil eût été – non pas l’éternelle inimitié dont il est fait mention depuis la tradition primitive jusqu’à la définition solennelle de lImmaculée Conception de la Vierge, mais bien plutôt un certain asservissement.»

De même, Dieu ne peut résider dans un tabernacle impur. Jean-Paul II avait exprimé ce mystère, simplement et clairement, dans certaines de ses interventions
: «Le récit de lAnnonciation met en relief l’état de Fils de Dieu, conséquence de lintervention divine lors de la conception: “L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; cest pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu (Lc 1, 35). Celui qui naît de Marie est déjà, en vertu de l’engendrement éternel, Fils de Dieu: son engendrement virginal, réalisé par lintervention du Très-Haut, manifeste que, dans son humanité aussi, il est le Fils de Dieu» (Audience générale, 31 juillet 1996). Cette virginité perpétuelle sera proclamée comme dogme par le concile de Latran, en 649.

Elle n’a jamais connu la corruption

La conception immaculée, qui permet la virginité et le Fiat de l’Annonciation, la communion à la Passion et à la Croix, implique également l’Assomption dans la gloire – proclamée dogme par Pie XII en 1950. Il veut qu’à «la fin du cours de sa vie terrestre, [la Vierge Marie] a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste» puisque, n’ayant pas péché, « elle n’a pas été sujette à la loi de demeurer dans la corruption du tombeau, et elle ne dut pas non plus attendre jusqu’à la fin du monde la rédemption de son corps » –, tout ceci dans une logique divine qu’avaient perçue les chrétiens dès l’origine. Toute la doctrine ne fait qu’un et ne souffre pas de relativisme sur tel ou tel point car, alors, tout l’édifice risquerait d’en être affecté. Le caractère immaculé de Marie est entier, sans exception: elle na pas commis tel ou tel péché, même véniel, car, sinon elle naurait pu être la Mère de Dieu et celle qui combat le Dragon qui la craint et la reconnaît bien pour qui elle est.


Le bienheureux Duns Scot expliquera magnifiquement que le Christ, Médiateur parfait, a manifesté en Marie l’acte de médiation le plus parfait en la préservant du péché originel par une «
rédemption préservatrice». L’Église demeure toujours sage et prudente dans la formulation de tous les dogmes, à la fois par les mots utilisés et par les dévotions pratiquées. Il faut regarder vers elle pour saisir toute la délicate machinerie de notre Rédemption.

P. Jean-François Thomas s.j. – FRANCE CATHOLIQUE



 

8 décembre 1854 : miracle à Saint-Pierre de Rome

 



 


Trois leçons de saint Nicolas pour notre temps

La vie de saint Nicolas, sa foi et sa générosité sont une grande source d’inspiration. Que peut-il nous apprendre pour notre vie d’aujourd’hui ?

Le 6 décembre, l’Église fête saint Nicolas. Si sa fête est surtout répandue dans certaines régions de France, comme en Alsace et en Lorraine, c’est un personnage très apprécié dans le monde entier. Les archives historiques nous laissent toutefois peu d’informations biographiques sur le véritable homme qui se cache derrière la légende. 

Certes, son existence historique est réelle et vérifiable. Vous pouvez en effet voir ses ossements dans la basilique Saint-Nicolas de Bari, en Italie. En 2014, des experts ont même utilisé une technologie interactive en 3D et la reconstruction faciale pour montrer ce à quoi il aurait pu ressembler en fonction de sa structure osseuse. Cependant, la plus ancienne biographie du saint a été écrite près de 500 ans après sa mort, il est donc difficile de distinguer le mythe de la réalité.

Ce que nous savons de sa vie est cependant à la fois instructif et inspirant. Saint Nicolas était un homme extraordinaire, dont la bonté est encore reconnue plus de 16 siècles après sa mort et dont la générosité est devenue une référence dans de nombreux pays à travers le monde. Le jour de sa fête, vous pouvez vous tourner vers lui pour lui demander son intercession céleste, mais aussi pour suivre son exemple de sainteté.

1 - IL NE FAUT PAS ÊTRE PARFAIT POUR ÊTRE SAINT

L'une des histoires qui a survécu à travers les siècles est celle du Concile de Nicée de 325. Un jour Nicolas s’est mis profondément en colère, et en perdant patience, il a giflé un hérétique. Il est fascinant d'imaginer les circonstances qui ont pu conduire à cet énervement du saint : apparemment, les conciles de l'Église étaient un peu plus dramatiques qu’aujourd’hui.

Bien que certains érudits doutent de l’authenticité de cette anecdote, beaucoup la défendent, arguant que les hagiographes n'auraient pas inventé une telle histoire pouvant donner une mauvaise image du saint.

Tout homme qui a eu du mal à contrôler son tempérament ou qui a été tenté de se disputer avec quelqu’un qui le mettait vraiment hors de lui, peut trouver une forme de solidarité dans cette histoire de saint Nicolas. L’histoire chrétienne montre que certains saints ont pu perdre leur sang-froid au cours de leur vie, mais ils nous rappellent que, malgré leurs erreurs, la grâce et le pardon du Christ sont toujours présents.

2 - QUAND VOUS ENTENDEZ PARLER DE QUELQU’UN DANS LE BESOIN, TROUVEZ LES MOYENS DE L’AIDER

Une autre histoire célèbre sur saint Nicolas est celle où il a secrètement aidé une famille pauvre. Les détails exacts de l'histoire diffèrent selon les versions, mais il est dit qu'une famille démunie ne pouvait pas payer la dot pour ses trois filles et se trouvait en grande difficulté. Alors saint Nicolas a jeté des sacs de pièces d'or par la cheminée pour les aider. Son acte de générosité est à l’origine de la tradition consistant à remplir de cadeaux des chaussettes suspendues à la cheminée.

Même si de nos jours, il serait inhabituel de jeter de l'or par la fenêtre, chacun peut suivre l’exemple de saint Nicolas et venir en aide aux plus démunis. En entendant parler d'une famille dans le besoin, il n’est pas resté indifférent, mais a trouvé un moyen concret de l’aider et de le faire en secret, pour ne pas se vanter de ses bonnes actions.

Lorsque vous entendez parler d’une personne démunie, vous pouvez prendre le temps nécessaire pour réfléchir à des moyens concrets de l’aider. Vous pourriez faire des courses pour un ami malade, déposer un repas à une jeune maman ou à un voisin âgé ou encore acheter des cadeaux de Noël pour des enfants pauvres.  

3 - FAITES CONFIANCE À LA PROVIDENCE DIVINE

L’histoire chrétienne nous montre l’exemple de saints hommes et de saintes femmes, qui malgré les épreuves de leur vie, ont continué à faire confiance au Seigneur. Dieu les a récompensés pour leur foi et a déversé sur eux d’abondantes grâces. L’histoire de saint Nicolas en est un merveilleux exemple. 

Selon une légende, Nicolas se trouvait dans sa ville natale de Myra pendant une famine. Un navire était dans le port, chargé de blé pour l'empereur de Constantinople. Nicolas demanda alors un peu de blé pour nourrir les gens affamés. Les marins ont d’abord refusé, mais Nicolas leur a promis qu'ils n'auraient pas de problèmes à cause de ce partage. Lorsque le navire est arrivé à destination, les marins ont découvert que, même si du blé avait été retiré, le poids du chargement n'avait pas changé. Ce qui était étonnant, c'est qu'il y eut suffisamment de blé pour approvisionner la ville entière pendant deux années complètes.

L'histoire rappelle le miracle de la multiplication des pains et des poissons de Jésus, et celle de nombreux saints qui ont vu de la nourriture se multiplier miraculeusement pour aider ceux qui étaient dans le besoin.

Faire un acte de foi dans le Seigneur peut produire une récolte spirituelle abondante aussi dans votre vie. Tout comme saint Nicolas a fait confiance à Dieu pour fournir du blé à des personnes souffrant de la famine, vous pouvez aussi vous tourner vers Dieu dans toutes les épreuves de votre vie, confiants qu'Il pourvoira à vos besoins – peut-être pas de la manière que vous souhaitez, mais de la meilleure des manières pour votre vie.

Aleteia - Tess Barber



  

Charles et Zita de Habsbourg : ensemble vers le Ciel





Prière de Sainte Gertrude
« À l'heure de ma mort, ô Jésus, prenez-moi
sous la Protection de Votre sacré Cœur divin » :

« Heureux les yeux qui Vous contemplent, ô Dieu amour ! Heureuses les oreilles qui entendent votre Voix, ô Dieu amour, Parole de vie ! Heureux l'odorat qui Vous aspire, ô Dieu amour, délicieux Parfum de la vie ! Heureuse la bouche qui goûte votre Saveur suprême, ô Dieu amour, qui savoure vos Paroles si tendres, plus douces que le rayon de miel ! Heureuse l'âme qui Vous tient embrassé par un inséparable amour ! Heureux le cœur qui sent s’imprimer sur lui le Baiser de votre Cœur sacré, gage de l’alliance indissoluble, ô Dieu amour »

Ave Maria
Chants grégorien pour le temps de l'avent

 


       

       


MÉDITER SUR LES SAINTES ÉCRITURES...
durant le mois de décembre


  

Il n’y a aucune opposition entre Dieu et l’être de Marie

La lumière qui émane de la figure de Marie nous aide aussi à comprendre le vrai sens du péché originel.

En Marie, en effet, cette relation avec Dieu que le péché brise est pleinement vivante et agissante. En elle, il n’y a aucune opposition entre Dieu et son être : il y a pleine communion et pleine entente. Il y a un « oui » réciproque de Dieu à elle et d’elle à Dieu. Marie est libre du péché parce qu’elle est toute de Dieu, totalement expropriée par Lui. Elle est pleine de sa Grâce, de son Amour.

La doctrine de l’Immaculée Conception de Marie exprime la certitude de foi que les promesses de Dieu se sont réalisées : que son Alliance ne faillit pas mais qu’elle a produit une racine sainte, d’où a germé le Fruit béni de tout l’univers, Jésus, le Sauveur. L’Immaculée démontre que la Grâce est capable de susciter une réponse, que la fidélité de Dieu sait engendrer une foi vraie et bonne.

Pape Benoît XVI. Allocution du 8 décembre 2010



   
À méditer ...

Entrer dans le Royaume en faisant la volonté du Père

Un jour où Gertrude priait pour [la santé de leur Mère] avec le désir de connaître dans quelle situation elle se trouvait, le Seigneur répondit : « C’est avec une joie incomparable que j’ai attendu ce jour pour conduire dans la solitude celle que je me suis choisie, afin de lui parler au cœur (cf. Os 2,16). Je n’ai pas été déçu dans mon attente (cf. Ps 77,30) : elle répond toujours selon mon parfait bon plaisir et m’obéit en tout pour ma plus douce joie. » Ce qui signifie : la maladie est cette solitude où le Seigneur parle au cœur et non à l’oreille de sa bien-aimée. (…)

Ces paroles que le Seigneur dit à son élue sont les épreuves et les préoccupations de son cœur : la malade songe qu’elle est inutile, qu’elle perd son temps sans résultat, que les autres travaillent pour elle, et cela en pure perte puisque le bien de la santé ne s’ensuivra peut-être jamais. A tout cela elle répond d’une manière conforme au bon plaisir divin, gardant la patience en son cœur, désirant que la volonté de Dieu s’accomplisse parfaitement en elle. (…)

Et le Seigneur ajouta : « Mon élue se soumet à moi pour ma plus grande joie lorsqu’elle ne cherche pas à se soustraire aux incommodités de la maladie. (…) Or, plus je fais peser sur elle l’infirmité et la fatigue, plus aussi elle m’est docile en acceptant patiemment et avec discrétion pour le plaisir de mon très doux de mon Cœur, les soulagements et ménagements nécessaires à son corps. Et ceci est une pierre de plus à sa couronne, car parfois elle ne le fait pas sans peine. Qu’elle reprenne courage cependant en se rappelant que grâce à ma bienveillance et à ma tendresse « tout coopère au bien de ceux qui aiment » (cf. Rm 8,28)

Sainte Gertrude d'Helfta

La terre entière sera remplie de la majesté de Dieu

      Un jour le Sauveur doit venir pour refaire la force de notre corps, comme le dit l'apôtre Paul : « Nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus Christ, lui qui transformera nos pauvres corps à l'image de son corps glorieux » (Ph 3,20-21)...

      Le Dieu Sabaoth, le Seigneur des puissances, le Roi de gloire, viendra du ciel transformer lui-même nos corps, pour les rendre semblables à son corps glorieux. Quelle gloire, quelle joie quand le Créateur de l'univers, qui s'était caché sous une apparence tout humble quand il est venu nous racheter, apparaîtra dans toute sa gloire et sa majesté..., à tous les regards, pour glorifier nos corps de misère ! Qui se rappellera alors l'humilité de son premier avènement, quand on le verra descendre dans la lumière, précédé des anges qui tireront notre corps de la poussière, au son de la trompette, pour l'enlever ensuite au-devant du Christ ? (1Th 4,16s)...

      Que notre âme se réjouisse donc et que notre corps repose dans l'espérance en attendant notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ qui le transformera pour le rendre semblable à son corps de gloire. Un prophète écrit : « Si mon âme a soif de toi, combien plus mon corps ne te désire aussi ! » (Ps 62,2 Vulg) L'âme de ce prophète appelait de tous ses vœux le premier avènement du Sauveur qui devait le racheter ; mais sa chair appelait encore plus vivement le dernier avènement où elle doit être glorifiée. C'est alors que tous nos vœux seront comblés : la terre entière sera remplie de la majesté de Dieu. Puisse la miséricorde de Dieu nous conduire à cette gloire, à ce bonheur, à cette paix qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer (Ph 4,7) et que notre Seigneur Jésus Christ ne permette pas que notre attente ardente de notre Sauveur soit déçue.

Saint Bernard

Catéchisme de l'Église catholique § 1402-1405

Désormais, Seigneur, c'est toi seul que j'aime, à toi seul que je m'attache, toi seul que je cherche, toi seul que je suis prêt à servir, parce que c'est toi seul qui commandes avec justice. À tes ordres je désire me soumettre ; commande, je t'en prie, commande ce que tu veux, mais guéris-moi, ouvre mes oreilles, afin que je puisse entendre tes paroles...

Reçois-moi comme un fugitif, Seigneur, ô Père très bon. J'ai souffert assez longtemps ; assez longtemps j'ai été asservi à tes ennemis et le jouet des mensonges. Reçois-moi comme ton serviteur qui veut s'éloigner de toutes ces choses vaines... Je sens qu'il me faut revenir à toi ; je frappe, ouvre-moi la porte, enseigne-moi comment on parvient jusqu'à toi... C'est vers toi que je veux aller, donne-moi donc les moyens d'arriver jusqu'à toi. Si tu t'éloignes, nous périssons ! Mais tu n'abandonnes personne, parce que tu es le souverain bien ; tous ceux qui te cherchent avec droiture te trouvent. C'est toi qui nous montres comment te chercher avec droiture. Ô mon Père, fais donc que je te cherche, délivre-moi de l'erreur, ne permets pas que, dans ma recherche, je trouve autre chose que toi. Si je ne désire rien d'autre que toi, fais que ce soit toi seul que je trouve, ô mon Père.

Saint Augustin



TRAITÉ DE L'ORAISON ET DE LA MÉDITATION
21 - Préparation requise avant de commencer l'oraison




  

LA RÈGLE DE SAINT-BENOÎT