Ne rien préférer à l’amour du Christ "
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Moniales bénédictines

Avec Dom Prosper Guéranger...

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1916-1989

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EN QUOI LA LITURGIE

NOUS ENTRAÎNE-T-ELLE À LA PRIÈRE ?

La dévotion méconnue des sept dimanches de saint Joseph

Prééminence de Saint-Joseph sur tout autre saint

Un Film paraitra sur la vie monastique notre l'Abbaye

Que signifie la virginité de Marie ?

Que signifie la virginité de Marie ?

La première chose que la virginité perpétuelle de Marie met en évidence, c'est que l'ensemble du projet de salut est l'initiative de Dieu, et non la nôtre. La virginité de Marie manifeste l'initiative absolue de Dieu dans l'Incarnation. Jésus n'a que Dieu pour Père.

La virginité de Marie révèle la vérité la plus profonde sur Jésus et sur nous - Jésus a Dieu pour Père, non pas pour faire un coup d'éclat, mais parce que c'est la vérité la plus profonde sur lui. Et parce que c'est vrai pour lui, cela devient vrai pour nous lorsque Dieu nous adopte par sa grâce.

Grâce à cela, nous devenons, pour ainsi dire, membres d'une nouvelle race humaine avec à sa tête un nouvel Adam (1 Co 15,45-50). Mais ce nouvel Adam a une figure correspondante : la nouvelle Ève dont le « oui » à Dieu permet à la vie d'entrer dans le monde, tout comme le "non" de la première Ève a introduit la mort dans le monde. Et ce "oui" est le fruit à la fois de la grâce prédestinée de Dieu et de son libre consentement : en donnant son consentement à la parole de Dieu, Marie devient la mère de Jésus.

Adhérant de tout cœur à la volonté divine de salut, sans qu'un seul péché ne la retienne, Marie s'est donnée entièrement à la personne et à l'œuvre de son Fils, pour servir avec lui et sous sa dépendance, par la grâce de Dieu, le mystère de la rédemption : Comme le dit saint Irénée, « par son obéissance, elle est devenue cause de salut pour elle-même et pour tout le genre humain ». C'est pourquoi nombre de Pères de l’Église affirment : « Le nœud de la désobéissance d'Ève a été dénoué par l'obéissance de Marie : ce que la vierge Ève a lié par son incrédulité, Marie l'a dénoué par sa foi ».

Tout cela signifie que Marie est identifiée à la famille du Nouvel Adam tout autant que l'ancienne Ève était identifiée à la famille de l'ancien Adam.

1 minute avec Marie - Mark P. Shea


   À méditer ...

Tout pour l'amour

Le Christ est venu avant tout pour que l'homme apprenne à quel point Dieu l'aime, qu'il s'enflamme d'amour pour celui qui le premier l'a aimé (1 Jn 4, 19), et qu'il aime son prochain suivant l'ordre et l'exemple de celui qui par son amour s'est fait proche de l'homme qui n'était pas son prochain, mais errait loin de lui. Toute l'Écriture divine composée auparavant l'a été pour prédire la venue du Seigneur ; et tout ce qui par la suite a été confié à l'Écriture et confirmé par l'autorité divine parle de Jésus Christ et invite à l'amour. Il est donc manifeste que ces deux commandements de l'amour de Dieu et du prochain – seule Écriture sainte lorsque le Seigneur donnait cet enseignement – résument non seulement toute la loi et les prophètes, mais aussi tous les livres des divines Écritures rédigés par la suite en vue du salut et transmis à la postérité.

St Augustin d'Hippone

Saint Augustin († 430) était évêque d'Hippone, en Afrique du Nord. / La Catéchèse des débutants, 8, trad. S. M. Steffann, dans Le Catéchuménat des premiers chrétiens, Paris, Migne, 2010, Les Pères dans la foi, 60, p. 38

« Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé »

[Sainte Catherine a entendu Dieu lui dire :] Ouvre, ma fille, l'œil de ton intelligence ; tu découvriras les aveugles et les ignorants, et tu verras aussi les imparfaits et les parfaits qui me suivent vraiment. Tu éprouveras ainsi de la douleur de la damnation des ignorants et de l'allégresse pour la perfection de mes enfants bien-aimés. Tu découvriras aussi comment se comportent ceux qui cheminent à ma lumière et ceux qui vont par les ténèbres.

Mais auparavant je veux que tu regardes le Pont, que je vous ai construit en mon Fils unique, et que tu contemples sa grandeur qui va du ciel à la terre ; puisque la grandeur de la Divinité est unie à la terre de votre humanité. C'est pourquoi je te dis qu'il va du ciel à la terre, par l'union qu'il a faite avec l'homme. Cela fut nécessaire pour refaire la voie qui était rompue, comme je t'ai dit, et permettre de traverser l'amertume du monde, pour arriver à la vie. En partant de la terre, on ne le pouvait établir d'une grandeur suffisante pour passer le fleuve et rejoindre la vie éternelle, puisque la terre de la nature humaine était incapable par elle seule de satisfaire au péché et de détruire la tache du péché d'Adam qui a corrompu et infecté toute la race humaine, comme je t'ai déjà dit. Il était donc nécessaire de la conjoindre à la grandeur de ma nature, Déité éternelle, pour qu'elle pût satisfaire pour toute la race humaine : il fallait que la nature humaine subît la peine et que la nature divine unie avec cette nature humaine acceptât le sacrifice que mon Fils m'offrait à moi, pour détruire la mort et vous rendre la vie.

Ainsi la Grandeur s'est abaissée jusqu'à la terre de votre humanité : en s'unissant à elle, elle a édifié un pont et rétabli la route. Pourquoi cette voie ? Pour que, en vérité, l'homme vînt se réjouir avec la nature angélique. Mais, pour obtenir la vie, il ne suffirait pas que mon Fils soit devenu le pont, si vous, vous ne passiez pas par ce pont.

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380)

tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe

Le don du Verbe incarné, chap. VI, n° 22 (Le dialogue, trad. J. Hurtaud, éd. Téqui, 1976, p. 76-77)

« Vous ne pourrez donc croire
à moins d'avoir vu des signes et des prodiges ? »

« Celui qui invoquera le Nom du Seigneur,

celui-là sera sauvé » (Jl 3,5 ; Rm 10,13).

Quant à moi non seulement je l'invoque

mais avant tout je crois à sa grandeur.

Ce n'est pas pour ses présents

que je persévère dans mes supplications,

mais parce qu'il est la Vie véritable

et qu'en lui je respire ;

sans lui il n'y a ni mouvement ni progrès.

Ce n'est pas tant par les liens de l'espérance

que par les liens de l'amour que je suis attiré.

Ce n'est pas des dons,

mais du Donateur dont j'ai toujours la nostalgie.

Ce n'est pas à la gloire que j'aspire,

mais c'est le Seigneur glorifié que je veux embrasser.

Ce n'est pas la soif de la vie qui toujours je me consume,

mais le souvenir de celui qui donne la vie.

Ce n'est pas après le désir du bonheur que je soupire,

que du plus profond de mon cœur j'éclate en sanglots,

mais c'est par désir de celui qui le prépare.

Ce n'est pas le repos que je cherche,

mais c'est le visage de celui qui apaisera mon cœur suppliant.

Ce n'est pas pour le festin nuptial que je languis,

mais c'est du désir de l'Époux.

Dans l'attente certaine de sa puissance

malgré le fardeau de mes péchés,

je crois avec une espérance inébranlable

et en me confiant dans la main du Tout Puissant,

que non seulement j'obtiendrai le pardon

mais que je le verrai lui en personne,

grâce à sa miséricorde et à sa pitié

et, bien que je mérite parfaitement d'être proscrit,

que j'hériterai du ciel.

Saint Grégoire de Narek (v. 944-v. 1010)

moine et poète arménien

Le Livre de prières, 12,1 (trad. SC 78, p.102 rev.)


  

LA RÈGLE DE SAINT-BENOÎT