Ne rien préférer à l’amour du Christ "
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MESSAGE DE
SA SAINTETÉ LE PAPE LÉON XIV

  

  

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En panne de volonté ? Le conseil radical du grand saint Antoine

Que nous disent les Pères du Désert pour guider notre vie spirituelle, dans les circonstances très concrètes de notre vie ? Quand on ne veut pas ce que l’on veut, cela s’appelle une panne de volonté, qui peut être chronique. Dans ce cas, que faire ? Le conseil du grand saint Antoine, le père des Pères du Désert, est radical, mais d’une grande douceur.

La jolie histoire qu’on nous raconte à propos de l’Abba Antoun, le grand Antoine, le patriarche des moines qui vivent dans les déserts d’Égypte, met le doigt sur le problème majeur de tout effort vers la sainteté : on veut parfois la fin et on n’est pas prêt à prendre les moyens. Parfois la volonté se cabre devant l’effort. Mais alors, comment "vouloir vouloir" ?

Pouvoir et ne pas vouloir

"Des frères vinrent chez l’abbé Antoine et lui demandèrent une parole de salut. Il leur dit : “Vous connaissez l’Écriture ? Vous en savez assez.” Mais ils insistèrent pour que lui aussi daigne leur dire quelque chose. Alors il leur dit : “L’Évangile dit : Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre.” Ils lui dirent qu’ils ne pouvaient faire cela. Il leur répondit : “Si vous ne pouvez tendre l’autre, au moins supportez que la même soit frappée de nouveau.” Mais comme ils déclarèrent ne pouvoir faire cela, il leur dit : “Si donc vous ne pouvez même cela, ne rendez pas le mal qu’on vous a fait.” Ils répétèrent ce qu’ils avaient déjà dit. Alors Antoine dit à son disciple : “Va, fais-leur des mets à manger, car tu vois qu’ils sont bien faibles. (Puis aux frères :) Si en effet vous ne pouvez faire l’une des choses et ne voulez pas faire l’autre, qu’attendez-vous de moi ? Il vous faut la prière qui guérira votre infirmité.”"

Voilà des frères, pleins de bonnes intentions — ils ont sans doute fait déjà du chemin pour venir jusqu’à la cellule d’Antoine —, qui demandent "une parole de salut", c’est-à-dire qu’ils veulent être éclairés sur les moyens qui leur permettront d’avancer vers la sainteté. Demande classique, qui permet à l’ancien qui reçoit des novices de développer pour eux un point du programme ascétique, jugé particulièrement important et de nature à mettre en marche une dynamique spirituelle.

Antoine réduit l’exigence

Antoine les renvoie purement et simplement à la lecture de l’Écriture : l’Évangile leur donnera la parole de Jésus, qui contient toute sagesse, mais ils veulent la parole d’Antoine qui les touchera plus. Antoine avance donc le commandement du Christ dans le discours sur la montagne : "Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui encore l’autre" (Mt 5, 39). Bien sûr, il ne choisit pas ce qu’il y a de plus facile, mais ces jeunes gens sont pleins de bonnes dispositions, il faut leur donner quelque chose de sérieux. Et voilà qu’ils déclarent forfait et trouvent que cela dépasse leurs forces ! Antoine réduit un peu l’exigence : "Supportez que la même soit frappée de nouveau." Même repli frileux : "On ne peut pas !" Antoine ne se décourage pas, il descend le curseur un peu plus bas : "Ne rendez pas le mal qu’on vous a fait." Même réponse.

Il vous faut la prière qui guérira votre infirmité.

Antoine n’est pas un rigoriste, il est prêt à comprendre la faiblesse humaine, il l’a montré. Mais là, que faire ? Il demande à son disciple de leur servir de la nourriture, car sans doute ils ont fait un long chemin pour arriver et ils sont fatigués, cela pourrait expliquer leur peu d’enthousiasme pour embrasser l’idéal évangélique.

Un conseil plein de douceur

Ce dernier conseil est plein de douceur : "Il vous faut la prière qui guérira votre infirmité." Ils sont faibles, mais Antoine leur propose la prière qui est le moyen d’offrir à Dieu cet "a-boulisme" (absence de volonté) qu’ils sont sans doute les premiers à regretter, mais dont ils ne savent pas comment sortir. L’essentiel est de ne pas en rester là et de ne pas porter dans la tristesse l’échec de leur démarche. En demandant à être guéris, en se reconnaissant pauvres, ils grandiront en humilité. Et Dieu leur fera peut-être la grâce de plus de liberté.

Sophie Baron - Aleteia




  

L’amour, sceau divin du christianisme





Prière de Sainte Gertrude
      « Éveille-toi, ô âme : jusqu'à quand dormiras-tu ? »

« Éveille-toi, ô âme : jusqu'à quand dormiras-tu ? Écoute la nouvelle que je t'apporte. Par-delà les cieux il est un Roi qui est épris de ton amour. Il t'aime d'un cœur entier, il t'aime sans mesure. Il t'aime si doucement, il te chérit si fidèlement, que pour toi il a humblement quitté son Royaume. Il t'a cherchée, et en te cherchant Il a souffert d'être arrêté comme un voleur. Son Amour pour toi Lui tient tant au coeur, Il te chérit si fort, te désire si doucement, te jalouse si efficacement, que joyeusement Il a pour toi livré à la mort son Corps à la fleur de l'âge. C'est Lui qui t'a lavée dans son sang, qui t'a délivrée par sa mort. Combien faudra-t-il qu'il attende que tu répondes à son Amour ? Lui, à un trop grand prix, Il a acheté toi et ton amour. Il t'a aimée au prix de son honneur. Il t'a aimée plus que son noble corps, qu'il n'a jamais épargné à cause de toi. Lui donc, ce doux amour, cette suave charité, cet ami fidèle, Il exige de toi un amour qui réponde à son Amour. Si tu veux accepter cela de suite, il est prêt à devenir ton fiancé. Hâte-toi donc de Lui dire sans hésitation ce que tu choisis. Amen. »

Ave Mundi Spes Maria




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5 leçons de Notre Dame de Fatima toujours d'actualité (I)

Nous vivons une époque marquée par la guerre, le terrorisme et les bouleversements politiques. Une crise sociale, morale et spirituelle sans précédent plane sur notre monde. Les sociétés sont aux prises avec le relativisme moral et le caractère sacré de la vie et de la famille est menacé. Il n'y a pas de solution purement humaine aux problèmes auxquels nous sommes confrontés.

Il y a plus de 100 ans, Notre Dame de Fatima est apparue à un monde également secoué par la guerre et l'agitation, avec un message d'espoir et la solution du Ciel. Ses paroles, aussi urgentes aujourd'hui qu'elles l'étaient à l'époque, offrent une lumière pour notre temps. Voici cinq leçons vitales de Fatima qui parlent de manière prophétique à notre monde d'aujourd'hui :

1. « La paix ou la guerre dépendent de la pratique de cette dévotion »

Notre Dame a fait deux demandes spécifiques à Fatima : que le Saint-Père consacre la Russie à son Cœur Immaculé - une demande satisfaite par le pape saint Jean-Paul II le 25 mars 1984 - et que chaque personne se consacre individuellement à son Cœur Immaculé par le biais de la dévotion des cinq premiers samedis.

2. « La dernière bataille entre le Seigneur et le règne de Satan portera sur le mariage et la famille »

Sœur Lucie de Fatima a prévenu que la dernière bataille concernerait le mariage et la famille. Aujourd'hui, nous voyons cette prophétie se réaliser en temps réel. Nous assistons à de graves attaques contre la famille par la promotion et la normalisation du divorce, de l'avortement, des unions entre personnes du même sexe et de l'idéologie du genre. Les enfants grandissent sans la présence d'un père et d'une mère. L'idéologie du genre enseigne qu'il n'y a pas d'homme et de femme, que le genre est « fluide » et qu'il y a autant d'identités que de lettres dans l'alphabet.

Le caractère sacré de la vie est attaqué par l'avortement, faussement qualifié de « soins de santé », d’« émancipation des femmes » ou d'« autonomie du corps ». Les mères sont amenées à croire que le meurtre d'un enfant dans le ventre de sa mère est un « droit ».

À Fatima, la Vierge a mis en garde contre ces attaques. Elle a dit : « Il y a plus d'âmes qui vont en enfer pour les péchés de la chair que pour toute autre raison ».

À suivre …

   
À méditer ...

Offrir à Dieu notre vrai trésor

Plusieurs, qui pour suivre le Christ avaient méprisé des fortunes considérables, sommes énormes d'or et d'argent et domaines magnifiques, par la suite se sont laissés émouvoir pour un grattoir, pour un poinçon, pour une aiguille, pour un roseau à écrire. (...) Après avoir distribué toutes leurs richesses pour l'amour du Christ, ils retiennent leur ancienne passion et la mettent à des futilités, prompts à la colère pour les défendre. N'ayant pas la charité dont parle saint Paul, leur vie est frappée de stérilité. Le bienheureux apôtre prévoyait ce malheur : « Quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres et livrerais mon corps aux flammes, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien », disait-il (1Co 13,3). Preuve évidente que l'on ne touche pas tout d'un coup à la perfection par le seul renoncement à toute richesse et le mépris des honneurs, si l'on n'y joint pas cette charité dont l'apôtre décrit les divers aspects.

Or elle n'est que dans la pureté du cœur. Car rejeter l'envie, l'enflure, la colère et la frivolité, ne pas chercher son propre intérêt, ne pas prendre plaisir à l'injustice, ne pas tenir compte du mal, et le reste (1Co 13,4-5) : qu'est-ce d'autre que d'offrir continuellement à Dieu un cœur parfait et très pur, et le garder indemne de tout mouvement de passion ? La pureté de cœur sera donc le terme unique de nos actions et de nos désirs.

Saint Jean Cassien

« Sur votre route, proclamez
que le Royaume des cieux est tout
proche »

[Le jeune François d’Assise] assistait dévotement à la messe en l'honneur des apôtres ; l'évangile était celui où le Christ envoie ses disciples prêcher et leur enseigne la façon évangélique de vivre : « ni or ni argent, pas de monnaie dans la ceinture, pas de sac de voyage, pas de tunique de réserve, pas de chaussures, pas de bâton ». Dès qu'il eut compris et retenu ce texte, le voilà amoureux de cette pauvreté des apôtres et il s'écrie, transporté de joie : « Voilà ce que je veux ! Voilà ce que toute mon âme désire ! » Et sans attendre il ôte ses chaussures, laisse tomber son bâton de marche, abandonne besace et argent comme objets d'horreur, ne garde qu'une tunique, jette sa ceinture qu'il remplace par une corde : il met tout son cœur à réaliser ce qu'il vient d'entendre et à se conformer en tout à ce code de perfection donné aux apôtres.

Un élan communiqué par Dieu le pousse dès lors à la conquête de la perfection évangélique et à une campagne de pénitence. Quand il parlait (...), ses paroles étaient tout imprégnées de la force de l'Esprit Saint : elles pénétraient jusqu'au plus profond des cœurs et plongeaient ses auditeurs dans la stupéfaction. Toute sa prédication était une annonce de paix, et il commençait chacun de ses sermons par cette salutation au peuple : « Que le Seigneur vous donne la paix ! » C'est une révélation du Seigneur, déclara-t-il plus tard, qui lui avait appris cette formule. (...)

On parlait de plus en plus de l'homme de Dieu, de son enseignement si simple, de sa vie, et quelques-uns, à son exemple, étaient saisis par cet esprit de pénitence puis se sont joints à lui, quittant tout, et habillés comme lui, ont commencé à partager sa vie.

Saint Bonaventure

Dieu a tellement pris la dernière place
que nul n’a pu être plus bas que Lui

L’Incarnation a sa source dans la bonté de Dieu… Mais, une chose apparaît d’abord, si merveilleuse, si étincelante, si étonnante, qu’elle brille comme un signe éblouissant : c’est l’humilité infinie que contient un tel mystère… Dieu, l’Être, l’Infini, le Parfait, le Créateur, le Tout-Puissant, immense, souverain Maître de tout, se faisant homme, s’unissant à une âme et à un corps humain, et paraissant sur la terre comme un homme et le dernier des hommes…

Et l’estime du monde, qu’est-ce ? Convenait-il que Dieu la cherche ? Voyant le monde des hauteurs de la divinité, tout y est égal à Ses yeux : le grand, le petit, tout est également fourmi, ver de terre… Dédaignant toutes ces fausses grandeurs qui sont, en vérité, de si extrêmes petitesses, Dieu n’a pas voulu S’en revêtir… Et comme Il venait sur la terre et pour nous racheter et pour nous enseigner, et pour Se faire connaître et aimer, Il a tenu à nous donner, dès Son entrée dans ce monde et pendant toute Sa vie, cette leçon du mépris des grandeurs humaines, du détachement complet de l’estime des hommes…

Il est né, Il a vécu, Il est mort dans la plus profonde abjection et les derniers opprobres, ayant pris une fois pour toutes tellement la dernière place que nul n’a jamais pu être plus bas que Lui… Et s’Il a occupé avec tant de constance, tant de soin, cette dernière place, c’est pour nous instruire, pour nous apprendre que les hommes et l’estime des hommes ne sont rien, ne valent rien ; (…) c’est pour nous apprendre que notre conversation n’étant pas de ce monde, nous ne devons faire aucun cas de la figure de ce monde…, mais ne vivre que pour ce royaume des cieux que le Dieu-Homme voyait dès ici-bas par la vision béatifique, et que nous devons considérer sans cesse des yeux de la foi, marchant en ce monde comme si nous n’étions pas de ce monde, sans souci des choses extérieures, ne nous occupant qu’à une chose : à regarder, à aimer notre Père Céleste, et à faire Sa volonté…

Saint Charles de Foucauld



TRAITÉ DE L'ORAISON ET DE LA MÉDITATION
8 - Méditation sur les jours de la semaine : vendredi




  

LA RÈGLE DE SAINT-BENOÎT